Mais qui a bien pu dire : « Linux fait partie de notre vie de tous les jours » ?
C’est Wim Coekaerts, le nouveau Vice-Président de Microsoft Enterprise Open Source Group, qui l’a dit à qui voulait bien l’attendre.
Le transfuge d’ORACLE Corporation était présent à la LinuxCon d’août 2016 pour prêcher la nouvelle bonne parole « Permettre, Intégrer, Délivrer et Contribuer » de l’éditeur de Redmond en matière de Logiciel Libre. Rien que ça ma bonne dame !
- Mariage de Microsoft et Linux : « Linux fait partie de notre vie de tous les jours » sur ZDNet.fr
Ce n’est pas le Microsoft d’autrefois. A la conférence LinuxCon, Wim Coekaerts, le vice-président de l’entité Open Source de Microsoft, est venu non seulement pour faire la paix avec Linux, mais surtout pour unir ses forces avec Linux et le logiciel Open Source dans un mariage salué par les clients… - Head of Oracle Linux moves to Microsoft sur ZDNet.com
The man who turned Oracle into a Linux power, Wim Coekaerts, has moved to Microsoft…
Cette présence contre-nature de Microsoft, ennemi de toujours de Linux et de l’Open source, à la conférence LinuxCon organisée par The Linux Foundation, c’est comme avoir Donald Trump (du Parti Républicain) aux conventions et campagnes du Parti Démocrate aux USA.
- La firme MICROSOFT Corporation, même à la soi-disant nouvelle sauce de Satya Nadella, est l’un des grands chantres-gourous des logiciels propriétaires privateurs de libertés, du siphonnage de nos données privées et professionnelles et de la vente forcée-liée matériel-système d’exploitation de(s) masse(s).
- Les dirigeants de Microsoft « considéraient encore très récemment les utilisateurs de Linux comme un tas de voleurs communistes et voyaient tout l’Open source comme un cancer sur la propriété intellectuelle de Microsoft ».
- Microsoft Corporation voudrait nous faire prendre ses veilles vessies relookées (par chirurgie esthétique) pour nos nouvelles lanternes.
Avec Wim Coekaerts, qui a déserté Oracle en Avril dernier, c’est un nouveau foutage de gueule de la part de Microsoft Corporation qui est depuis quelque temps dans une stratégie maniaco-dépressive et qu’opportuniste en direction de l’Open source pour essayer d’enrayer sa perte de vitesse avec ses logiciels propriétaires vis-à-vis du Logiciel Libre (FLOSS) et de L’Open source (FOSS).
Microsoft a confirmé qu’il avait attiré Coekaerts en réussissant à le faire quitter Oracle. Mike Neil, Corporate Vice President de Microsoft Enterprise Cloud, a dit : « Wim Coekaerts a rejoint Microsoft comme Corporate VP de l’Open Source de notre Enterprise Cloud Group. Comme nous continuons à renforcer notre engagement en direction de l’Open source, Wim mettra le focus sur la consolidation de nos fiançailles, et l’approfondissement de nos contributions et de notre innovation à la communauté Open source ».
« » Coekaerts, qui a rejoint Microsoft cinq mois plus tôt après avoir piloté de nombreuses années les efforts d’Oracle en faveur de Linux, sait combien d’entre vous douteront de cet engagement. Lors de son discours à la LinuxCon, Coekaerts a reconnu « qu’un an plus tôt, je n’aurais pas envisagé de travailler pour Microsoft. Mais Microsoft a changé ». « »
– Pourtant ce n’est pas un jeunot mais il s’est laissé avoir ou pas, mais sûrement avec un meilleur salaire et des avantages plus intéressants que chez Oracle. Rien à voir avec l’Open source et Linux.
« » Coekaerts n’a pas été facile à convaincre. Mais après plusieurs mois à examiner minutieusement Microsoft et son nouvel amour pour Linux, il a découvert que Microsoft avait sincèrement changé d’approche concernant Linux et le logiciel Open Source.
Pourquoi ? Car, m’a déclaré Coekaerts lors d’une interview, « Satya [Nadella, le PDG de Microsoft] est très customer-centric. S’ils utilisent Linux, et ils le font souvent, nous voulons qu’ils soient satisfaits. Nous devons jouer dans un monde ouvert et hétérogène ». « »
– Satya Nadella lui a vraiment fait prendre sa vessie pour sa lanterne. Customer-centric (orienté client) n’a rien à voir avec le nouvel intérêt de Microsoft pour Linux et l’Open source. Même moi, je suis capable d’un peu de discernement. Microsoft aime•ra Linux / Open source tant que cette firme pourra en tirer des avantages sonnants et trébuchants pour elle. Cela n’a rien à voir avec la soi-disant satisfaction de ses clients.
« » Ce qui a changé pour Microsoft et l’Open Source ces dernières années, c’est l’accent mis par l’éditeur de Redmond pour résoudre ses propres problèmes et ceux des clients entreprise. Cela signifie, premièrement, que Linux est traité comme un égal de Windows. « Microsoft utilise effectivement beaucoup Linux en interne. Tout ne doit plus être obligatoirement exécuté sur Windows. Microsoft agit ainsi car « nous résolvons des problèmes business et nous sommes très pragmatiques ». « »
– « Très pragmatiques » veut dire pour Microsoft un changement complet de paradigme. La firme ne peut plus ignorer Linux. Mais elle le fait à contre-cœur, et non par amour, voyant que depuis des années les solutions Open source pour le Cloud lui taillent continuellement des croupières.
« » Microsoft fait bien plus encore qu’ouvrir son Cloud. Il cherche à ouvrir l’avenir. « Nous prenons des développeurs Windows et les formons sur Linux. Nous le faisons en les associant à des développeurs Linux expérimentés. Matthew [Wilcox, un développeur du kernel Linux] examine leurs correctifs et puis ils sont transmis aux développeurs du noyau Linux ». « »
– J’hallucine très fort à écouter et lire les abjects mensonges de ce Big Brother et de ses représentants dont Wim Coekaerts, membre de l’infâme secte technologique GAFAM :
• la firme Microsoft a déclaré pendant deux décennies : « Je considère les utilisateurs de Linux comme un tas de voleurs communistes et vois tout l’Open source comme un cancer sur la propriété intellectuelle de Microsoft. »,
• la firme Microsoft continue de mener des actions en justice pour défendre certains de ses soi-disant brevets, et
• la firme Microsoft impose toujours son monopole par la vente forcée-liée de ses Windows (racketiciel) sur les ordinateurs compatibles IBM PC, ne laissant aucune chance aux systèmes GNU/Linux et Unix BSD.